They Live - John Carpenter
Synopsys :
John Nada, vagabond ferroviaire, vit de petits boulots. Embauché à L.A. dans un chantier, il y rencontre Frank un autre ouvrier qui l'emmène dans un bidonville où l'entraide est de mise. Mais John est trop curieux. Il se mèle des affaires de l'église en face, où il y a des allées et venues mystérieuses. Quand la police fait une descente dans l'église et le bidonville alentour, il s'enfuit. A son retour, il découvre l'église vide à part un carton de lunettes situé dans un compartiment caché. Quand il les porte, John découvre de mystérieux messages subliminaux comme "Obéit" ou "Marrie toi et fait des enfants" sur les affiches. Ces messages sont partout : dans les journaux, les livres, dans les supermarchés ... John découvre ensuite que des extra-terrestres à l'aspect humanoïde se cachent parmi nous. Ces derniers semblent être des membres aisés de la classe moyenne américaine et paraissent normaux aux yeux des autres humains. Le comportement de John alerte les E.T. qui font intervenir leurs alliés policiers. John doit se battre et il tire sur les policiers. Il s'enfuit et se retrouve bientôt dans une banque armé d'un fusil à pompe. Il fait un carnage sur les E.T. puis s'enfuit en prenant une femme en otage. Cette dernière ne croit pas un mot des élucubrations de John et se défend en le jetant par la fenêtre de son appartement. John retourne chercher des lunettes et essaye de convaincre Frank d'en porter une paire. Après une scène de bagarre où les deux compères se frappent chacun à son tour (limite ridicule), Frank s'apperçoit que John ne ment pas et se rallie à sa cause. Les deux compagnons arrivent à retrouver les "rebelles" de l'église pour une réunion. Ils y apprennent que les E.T. sont responsables de bien des maux (émission de polluants, profits sur le dos des peuples de la terre, lavage de cerveau grâce à la télévision et aux messages subliminaux, ...) et se camouflent parmi la population humaine via un système d'ondes qui brouillent la réalité. La base de leur activité est une station de TV locale. C'est alors que la police donne l'assaut et tue tout le monde présent à la réunion. John et Frank s'enfuient en utilisant un appareil alien et se retrouvent dans les tunnels menant à la base E.T. Là, les aliens et leurs collaborateurs humains fêtent leur réussite au détriment des classes de pauvres. Ils célèbrent leurs "profits", la montée du cours de leur "actions" et la santé de leur "compagnie" et du système qu'ils ont mis en place. John et Frank dégoutés commencent par chercher la source du signal E.T. puis une fois découverts, tuent à tour de bras les collaborateurs humains et les aliens qui se mettent en travers de leur chemin. ils arrivent enfin sur le toit de la station TV. Frank est abattu par une journaliste alliée des E.T.. Pendant ce temps, John arrive à détruire l'emetteur des aliens avant de se faire abattre par la police. Les plans de ces derniers sont fichus et les gens se rendent enfin compte de leur présence parmi eux.
Le héros débarque du train.
Le héros trouve un petit boulot ...
... et même un pote
Lavage de cerveau devant la TV
faut rester à la mode les gars !
Le message troublant dans l'église
Trouvons nous une copine (en la kidnappant, faut bien échapper aux flics)
Elle m'amène chez elle
mais elle me jette (au propre comme au figuré !)
ça fait mal !
la belle vie pour les aliens
Avis :
Première chose, ce film est celui que je préfère le moins de Carpenter. Il n'y a pas Kurt Russell, le "héros" est encore plus minable que d'habitude et n'a aucun humour. La violence un peu gratuite des "héros" du film ne m'a pas du tout plu (ils tuent les E.T. à tour de bras), la fin des "héros" non plus (Holy tue sans pitié Franck par derrière, John flingue Holy et un policier abat John). La seule chose qui vaille le coup selon moi est l'histoire d'invasion et de manipulation psychique, l'ambiance et la critique du capitalisme et de la société américaine. Ces dernières sont trop marquées et évidentes pour être réellement percutantes (j'ai plutôt ri jaune). Les critiques plus subtiles d'Escape From New-York sont bien lointaines. On devine que Carpenter était de mauvaise humeur pour vouloir lancer sur les écrans un tel brulôt. Je pourrait en dire des tonnes sur ce film, mais arrêtons nous sur le principal (on trouvera d'autres critiques plus pointues sur le net si on le souhaite).
Ce que j'ai apprécié quand même dans ce film :
- La critique des mass media qui lobotomisent les masses laborieuses par leurs messages subliminaux,
John met les lunettes bizarres pour la première fois
Voilà ce qu'il découvre "sous" la publicité
Il y a plein de messages
même dans les livres et revues
Mon message préféré
- Les extra-terrestres capitalistes et leurs collaborateurs humains qui ont vendu leur âme pour quelques poignées de dollars, faisant ainsi le parallèle avec la société américaine et le culte de l'argent et de la consommation. Lles aliens sont des actionnaires qui font des bénéfices ainsi que leurs collaborateurs humains ; ils controlent les médias et font voter leur lois au bénéfice de leur entreprise, et ils font une grande fête pour célébrer leur réussite.
Le premier E.T. rencontré par John
Ils sont partouts...
en politique ...
ou dans la police.
ils noyautent les médias
Cela fait un choc aux humains quand ils s'en rendent compte
n'est ce pas chérie ?
- et le revers de la médaille avec l'augmentation d'une frange de la population qui est rejetté (les marginaux), un peu commes de vieilles chaussettes sales. La repression de ceux-ci pour protéger l'existance dorée de la caste "dominante" penche franchement du coté du totalitarisme.
Le bidonville où se retrouvent nos héros
La police débarque
Et ils sont en forme (pour te bastonner)
Bulldozer in the night
Les forces de l'ordre en action (et ça fait mal aux dents)
Table rase après le passage de la police
Les Gimmicks :
Il n'y en a pas. Dommage. C'est également pour cela que je n'apprécie pas trop ce film (enfin je pense). Par contre il y a la bagarre la plus ridicule du cinéma :
pan, dans ta face
t'es plus mon pote !
T'es méchant ! Toi aussi !
T'es de nouveau mon pote ? Oui, John.
Conclusion :
Je l'avais annoncé, je n'aime pas trop ce film violent qui manque d'humour (et la scène de la banque n'est pas drôle)(désolé). Il est sympa, mais il n'est pas dans mes références SF.
Je flingue les flics
Je braque les banques
et je bute des aliens.
Révolution !
P*t**n les flics !
coucou les nazes !
butons les pour venger nos potes.
Trahison !
J'ai réussi ma mission !
Le héros ne meurt jamais (pas de bol)
Note : 2.5/5.
NicK.