Jonh Carpenter - Escape from L.A.
Huhuhu ! Je crois que tout est dit sur l'affiche : Snake is back !
L. A. est devenue après un tremblement de terre en l'an 2000 un lieu de banissement pour tous les ennemis des USA (criminels, terroristes, ...) et les opposants à la politique puritaine du gouvernement (athées, marginaux, ...). Le révolutionnaire Cuervos Jones arrive à persuader Utopia, la fille du président, de lui remmettre la clef de l'arme suprême des USA "l'Épée de Damoclès". C'est un réseau de satellites avec chacun une arme à impulsion électromagnétique qui grille toutes les sources d'énergie de la planète à sa portée. Snake, qui a été de nouveau capturé, est obligé de repartir en mission contraint et forcé pour "son pays" !Il va donc rencontrer de nouvelles têtes, affronter des ennemis bizarres, se faire capturer et maltraiter, remporter des challenges de basket-ball mortels et même surfer sur la vague du siècle ! Enfin, il va rapporter l'arme au président ainsi que sa fille, montrer au monde la corruption des gouvernants US et enfin purifier le monde de sa corruption (ouais, pas moins que cela, c'est un VRAI héros Snake, pas un de pacotille. Et il repart ensuite pour d'autres aventures).
Avis :
Alors j'ai un problème avec ce film : je l'adore parce qu'il y a Snake, de l'action, de l'ironie et une critique des états-unis, d'Hollywood, du communisme et du puritanisme MAIS c'est un remake à L.A. d'Escape from New-York. On y retrouve le même synopsys de scénario (Snake doit aller sauver les US bien malgré lui à cause d'une condamnation et d'un empoisonnement), le même type d'obstacle (Snake a du mal pour arriver sur les lieux, il rencontre des autochtones belliqueux, des traitres et aussi doit triompher d'épreuves sportives impossibles), Snake va également trouver du secours en rencontrant une vieille connaissance et va réussir contre vent et marées sa mission. Il va même jusqu'à rouler dans la farine ceux qui l'ont manipulé et passant ainsi pour l'ange purificateur. Bref il est génial mais n'est qu'un remake assumé (ou pas) du précédent opus. Voyons tout ceci en détail.
La mise en place du background est abrupte :
C'est un tremblement de terre qui a tout déclenché
C'est le Big One, baby !
Et même il y a un tsunami.
Le gentil président des états-unisqui prête serment
et ses mignons gardes du corps.
L.A. est isolée du reste des USA
Le Héros arrive
tu as quelque chose à dire ?
Appelez moi Snake !
Les problèmes du président :
Utopia sa fille a volé LA mallette et s'est mise
avec le "méchant" révolutionnaire Cuervo Jones
Mais cela n'est rien car le Héros c'est Snake ! Et il se ballade tout au long du film que c'en est risible.
Bref, en plus d'être totalement ironique et de se moquer d'Hollywood, de la religion, des hommes politiques, le film renvoit aussi dos à dos le système capitaliste US et le communisme effréné cubain. Je ne vais pas faire le détail de tout cela, d'autres blogueurs l'ont fait mieux que moi. Place au héros, place à Snake !!!
Les activités de Snake :
Snake fait de la moto
Snake rampe sur le toit d'une voiture
Snake joue au shériff avec des amis.
Snake visite L.A.
Snake se repose un peu
Snake joue au basket
Et il surfe aussi !
et un peu de deltaplane pour changer.
Mais Snake décide que tout a une fin, même la société pourrie dirigée par le président bien aimé dictateur des états-unis :
666, cela me rappelle un truc mais quoi ?
ah oui, l'apocalypse technologique totale !!!
Et une apocalypse, une !
Snake sauve même la jolie fille ! :)
Une clope, comme au bon vieux temps.
Le gimmick du film :
"- Hé ! Snake.
- Oui ?
- Je croyait qu'on t'avait pendu à Cleeveland."
Tout au long du film, on va poser la même question à Snake (que s'est-il passé à Cleeveland). Réponse qui trouvera sa réponse lors de sa rencontre avec son vieil "ami" Carjack Malonne.
Conclusion :
Vous avez compris que j'aime ce film mais je ne le prend pas trop au sérieux. C'est une serié B bien foutue, mais avec trop de critiques sous-jacentes, et qui se tourne au final elle-même en ridicule. Pour les amateurs comme moi seulement.
Note : 4.5 / 5 (oui, oui, ma brave dame, j'admire Snake)
NicK.