G. R. R. Martin - Armageddon Rag - NicK's Paradise Lost

20 mai 2012

G. R. R. Martin - Armageddon Rag

Synopsis :

«Woodstock a été l'aube, Altamont le crépuscule, West Mesa la nuit cauchemardesque.»
Célèbre pour avoir été l'impresario d'un des plus grands groupes de rock des années soixante, les Nazgûl, Jamie Lynch est retrouvé assassiné : on l'a ligoté à son bureau et on lui a arraché le cœur. Un meurtre qui en fait remonter un autre à la surface : celui du chanteur du groupe, abattu en plein concert, en 1971, à West Mesa. Deux meurtres non élucidés distants d'une dizaine d'années.
Une énigme.
Parce que son quatrième roman s'obstine à ne pas dépasser la 37e page, parce qu'il a suivi l'affaire Charles Manson en tant que journaliste, parce qu'il est fasciné par l'histoire et la musique des Nazgûl, l'écrivain Sander Blair décide de mener sa propre enquête et d'en tirer un livre, son De sang-froid.
Mais Sander va rapidement se rendre compte que, malgré les apparences, le meurtre de Jamie Lynch n'est pas une nouvelle affaire Sharon Tate. C'est bien plus compliqué. Et bien pire...

Thriller hanté par des visions d'apocalypse plongée dans l'Amérique de l'après-guerre du Viêt-nam sur laquelle plane le fantôme de l'âge d'or du rock, Armageddon Rag est une des réussites majeures de George R.R. Martin...

(Présentation de l'éditeur)

Critique :

J'adore G. R. R. Martin en tant que nouvelliste (voir ici et là) et j'attendais avec impatience la sortie de la nouvelle édition d'Armageddon Rag. Sauf qu'à force de déterrer les oeuvres d'un auteur, il arrive qu'on tombe sur celle qui est un cran au dessous des autres. Et c'est le cas ici. J'ai été déçu par Armageddon Rag (je risque de me prendre des baffes pas certaines fans mais tant pis). Pourquoi ?
Je n'ai pas trop accroché au trip Woodstock et compagnie. Je suis plutôt de la génération NWOBHM avec Iron Maiden, j'apprécie Metallica, Paradise Lost et aussi Blind Guardian. (bref, j'adore la musique métal de ma génération mais ce n'est pas le sujet : je n'ai pas vibré sur les chansons). Pourtant j'aime bien la période évoquée quand c'est Ellroy qui en parle. Mais là, non. Le départ est intéressant, le suspense monte et on sent le mystère qui grandit. Et paf, ça devient mou du genou pendant la seconde grosse partie du roman. Les longueurs s'accumulent et on verse dans le sentimentalisme éhonté. Cela s'enchaîne ensuite de façon un peu trop évidente et les ficelles scénaristiques utilisées sont un peu grosses. Enfin, le final est fumeux et le dernier chapitre de trop. Dommage car le départ était beau mais cela se casse la figure.

Je pense donc que c'est le moins bon des livres de l'auteur que j'ai lu (hors TdF, je ne peux pas juger car je ne l'ai pas encore lu). Je préfère vraiment Martin quand il écrit des nouvelles ou des novellas (comme Skin Trade).

Note : 3/5.

NicK.

P.S. : Comme prévu, Cachou a aimé le roman et je n'ai pas trop aimé. Je me méfierai encore plus à l'avenir :-p

(je rigole Cachou)(pas taper Lhisbeï)

Posté par Nick_Holmes à 11:14 - Commentaires […] - Permalien [#]