L. (L.) Kloetzer - Cleer
Synopsys :
Cleer est un concept, une idée flottant dans l'éther, une pure lumière.
Cleer est une corporation, une multinationale d'aujourd'hui et de
demain, tendant vers l'absolu. Vinh et Charlotte participent de cet
effort. Ils sont des consultants spéciaux, ils résolvent les problèmes
mettant en jeu le bien le plus précieux du Groupe : son image. Pour eux,
les cas de disparition, les épidémies de suicides, les contaminations
transgéniques. Ils défendent la vérité, la transparence, la fluidité de
l'information, les intérêts des actionnaires. Ils sont l'ultime
ressource contre la superstition et le chaos. Ils sont la Cohésion
Interne. Cleer est le témoignage d'un univers professionnel aux limites
de l'incandescence.
(Présentation de l'éditeur)
Critique :
Grosse déception pour ce livre. Annoncé comme révolutionnaire avec un design de la mort qui tue, etc, il m'a fait l'effet d'un flop. Certes, l'ouvrage est beau, le logo sympatique et le style reconnaissable MAIS (vous avez remarqué les majuscules car c'est un gros mais) les histoires sont totalement affligeantes. On va commencer par les personnages : je déteste le personnage féminin à moitié hystérique complètement à coté de la plaque pendant la totalité du roman, ce qui est un comble pour des experts qui sont censés être la crème de la crème (de la crème) et atteindre l'excellence [on insiste pas mal là dessus pendant tout le roman]. Les histoires qui marchent pas si mal en solo, une fois regroupées, ne donnent pas vraiment d'unité à l'ensemble et je ne parle pas de la fin (en fait si :p) qui n'en est pas une et ne clôture pas le récit. Ensuite l'ambiance remplie de clichés sur les méga-corpo et ses cadres : j'ai eu l'impression de me retrouver au travail, alors que lire un roman doit surtout me détendre. Heureusement que le style clair et bien rythmé de(s) auteur(s) rattrape un peu le tout sinon je n'aurai pas terminé le récit.
J'ai hésité à écrire cette critique car j'apprécie beaucoup l'auteur, j'aime son précédent roman (le Royaume Blessé) qui a été un coup de coeur à sa sortie. J'espère qu'il continuera sur sa lancée précédente parce que pour ma part je ne le suivrait plus sur la pente de la fantaisie corporatiste.
Note : 2.5 / 5
@+,
NicK.