Anne McCaffrey - Le Vaisseau qui Chantait (Le Cycle des Partenaires tome 1)

Annoncé comme le tome 1 du cycle des partenaires, cet excellent recueil de nouvelles nous permet de constater encore le talent de McCaffrey dans son domaine de prédilection : le space-opera. Les différentes nouvelles qui se suivent dans un ordre chronologique, content les aventures captivantes d’Helva, vaisseau-cyborg au service des mondes centraux. Des textes de 1969 au sujet des relations Hommes/Cyborgs mais qui ont gardé tout leur intérêt encore aujourd’hui.

Synopsys :

Le cerveau était parfait, mais le petit corps irrémédiablement handicapé, inutilisable. Alors les Mondes Centraux décidèrent d’employer la technologie la plus sophistiquée pour préparer Helva à vivre dans un nouveau corps : un astronef. La petite fille serait l’un de ces cyborgs titanesques sillonnant l’espace interstellaire. Une intelligence infiniment plus subtile et plus complexe que n’importe quel ordinateur, mais bénéficiant de toutes les ressources de l’informatique et ne faisant qu’un avec son vaisseau Pour beaucoup, elle est devenue un monstre, un hybride inquiétant entre l’humain et la machine. Mais comme Helva tient à bien le faire comprendre à tous, et surtout à ses partenaires, elle reste une femme : complexe, sensible, amoureuse, passionnée d’opéra et aventureuse. Bientôt ses exploits seront légendaires.. Et même les plus réticents à son égard seront bien obligés de reconnaître que le vaisseau qui chante est... une sacrée bonne femme. (présentation de l’éditeur)

Critique :

Les récits, du point de vue du vaisseau cyborg, sont très intéressants et dénotent une fraicheur que l’on ne retrouve pas dans les derniers cycles de l’auteur. On n’y trouve pas le point de vue du "muscle", ce qui est dommage car cela aurait fait le contre-poids au point de vue féministe et cybernétisé. Autres bémols : la naïveté - toute relative - du personnage principal, Helva, qui est agaçant et un schéma narratif qui a tendance à se répéter. Néanmoins, le background est bien construit et solide, même si on pressent l’idéalisme voire l’utopie qui pointe derrière. Enfin, ce livre vous fera passer un bon moment, ce qui est l’essentiel, mais vous fera réfléchir sur la cohabitation Hommes/Cyborgs si vous en avez envie.

Note : 4/5

@+, NicK

(chronique initialement publiée le dimanche 20 novembre 2005)